Le 1er juin 2025, le Casino de Paris a vibré au rythme du hip-hop africain avec la performance de Smarty, figure emblématique du rap burkinabè. Ce concert, produit par Boss+, a marqué une étape importante dans la carrière de l’artiste, qui, après avoir enflammé le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) à Abidjan, a conquis le public parisien.
Un parcours artistique engagé
Né en 1978 à Dimbokro, en Côte d’Ivoire, sous le nom de Salif Louis Kiekieta, Smarty a grandi entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Il découvre le hip-hop dans les années 1990 et fonde en 2000 le groupe Yeleen avec le Tchadien Mawndoé Célestin. Le duo, dont le nom signifie « lumière » en bambara, connaît un succès notable avant de se séparer en 2011.
En solo, Smarty s’impose rapidement sur la scène musicale africaine. Lauréat du Prix Découvertes RFI en 2013, il est également récompensé par le Kundé d’or en 2007 avec Yeleen, puis en 2023 en solo. Engagé socialement, il a notamment cédé l’intégralité de la dotation financière de son Kundé d’or 2023 aux personnes déplacées internes au Burkina Faso, victimes du terrorisme.
Un concert attendu
La performance de Smarty au Casino de Paris s’inscrit dans une série de concerts visant à promouvoir la musique africaine à l’international. L’artiste, connu pour ses textes engagés et sa capacité à fusionner les rythmes traditionnels africains avec le hip-hop, a offert une soirée mémorable.
Ce concert a également été l’occasion de mettre en lumière l’album « Odyssée », sorti en 2021, qui reflète la maturité artistique de Smarty et son engagement envers les causes sociales et politiques.
Une voix pour l’Afrique
Au-delà de la musique, Smarty est reconnu pour son engagement en faveur des droits humains et de la justice sociale. Ambassadeur national de bonne volonté de l’UNICEF au Burkina Faso, il utilise sa notoriété pour sensibiliser sur des enjeux tels que l’éducation, la santé et la lutte contre les inégalités.
Le concert du 1er juin au Casino de Paris a donc été plus qu’une simple performance musicale : c’était une célébration de la culture africaine, de la résilience et de l’engagement d’un artiste qui, à travers son art, continue de porter haut les voix de son continent.
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